Parentalité et Communication Positive

Gestion des vacances ?!

“Profitez bien, profites bien des vacances, reposes toi bien…”
Comme si les enfants n’allaient pas avoir besoin de manger, comme si la maison allait s’autonettoyer, comme si mon cerveau allait enfin ralentir ! Quelle angoisse !
Souffler, me reposer, déconnecter, profiter de l’instant présent…

C’est ce que je m’efforce de faire chaque jour ! Alors là, sous prétexte que je n’ai plus de contraintes horaire, je devrais me sentir libre… mais je ne demande que cela ! Ca va durer le temps de supprimer les alarmes quotidiennes qui rythment mes journées, ca va durer le 1er matin au lit… mais après… quand je vais enfin m’autoriser à lâcher prise, mon corps va enfin pouvoir se relâcher, et je vais sentir tout ce qu’il a accumulé, tout ce que j’ai mis sous le tapis !
Alors non, je vais organiser tous les jours de vacances : sorties piscine, invitations, ballades, festivals, concerts, musées… que rien ne dépasse !
Qu’est-ce qu’elle a dit la coach parentale déjà ?

« Structurer, ca permet de libérer du temps de liberté »

Ah oui mais elle parlait des contraintes du quotidien, elle parlait de l’organisation de la maison, elle parlait de coopération, elle parlait de responsabiliser les enfants, de leur permettre de faire à leur manière…
Arf, j’ai pas l’impression d’être en phase avec ses conseils du coup… Sauf si…
Et si je les appliquais aux vacances ? J’ai un peu de temps… je peux réfléchir au quotidien : qu’est-ce qui est indispensable tous les jours ? Qu’est-ce que chaque enfant peut faire ?

Je vais établir un emploi du temps pour la gestion de la maison, oui même si ce sont les vacances ! Et en intégrant des moments de détente et des activités structurées. De cette façon, je pourrai profiter pleinement de chaque instant tout en maintenant une certaine organisation. C’est parti !

Les tâches domestiques : Tous les jours, inévitablement, il faut lancer 1 lave vaisselle. On va le faire quand ? Enfin, c’est pas le mettre en route le problème… Alors, reformulons : on va le vider quand ? Le matin au réveil ? bof. En plus je me lève avant les enfants donc ils ne le feront jamais. Avant le repas du midi ? Comme cela on met directement la table, pas bête ! Avant le repas du soir ca fonctionne aussi ! Du coup, si je réfléchis avec le temps qu’il tourne, il faut le lancer déjà forcément après le repas du midi, pour qu’il soit débarrassé avant le repas du soir. 2 bonus : mettre la table en même temps, ET il sera vide pour que chacun le remplisse en débarrassant sa place, génial !
Je l’écris sur les routines du jour :
Après le diner : Lancer le lave vaisselle.
Avant le déjeuner : débarrasser le lave vaisselle.
Si nécessaire (vu qu’on est nombreux avec les vacances) : lancer le lave vaisselle après déjeuner et le débarrasser avant le diner.
Une bonne chose de faite ! Je peux réfléchir pour toutes les tâches courantes de la même manière, me voilà la grand cheffe de la coordination d’une équipe autonome, la classe !

Maintenant, j’en parle aux enfants :
“mes chéris, on veux tous profiter des vacances, et on va limiter les corvées pour chacun. L’idée c’est qu’on fonctionne en équipe avec des tâches bien définies.
Par exemple j’ai réfléchis que pour le lave vaisselle, ON va devoir forcément le débarrasser tous les jours, au moins 1 fois. J’ai réfléchis que l’idéal est de le faire avant le déjeuner.
Voici un planning avec tous les jours de la semaine : inscrivez vos prénoms sur les jours où vous le ferez SVP. On compte les uns sur les autres pour avoir des couverts propres !”
Si vous ne voulez pas vous inscrire, ne vous inquiétez pas : je déciderai pour vous !

Les sorties : Facile, au lieu de penser toute seule et de procrastiner, j’organise un conseil de famille.
“Je n’ai pas envie de décider toute seule des activités des vacances, et peut être que vous n’avez pas envie de bouger. Alors, je voudrais faire la liste de vos idées et envies. On verra ensuite le budget et le temps que ca représente. Je note toutes vos idées !”
“Allez au Japon, voir des pandas, manger des sushis, faire du manège, grimper aux arbres, sauter dans le vide, nager avec des dauphins…”
“Oui, oui, je note. C’est le temps de rêver ! On réfléchira ensuite !”

Bon maintenant que j’ai leurs idées, j’ajoute les miennes : dormir dans un arbre, marcher seule sur Compostelle, faire une soirée pyjama/vin blanc* avec mes amies… et là, j’ai de la matière pour structurer les vacances !
Chercher à s’approcher du rêve, établir un budget pur l’année prochaine, ou dans 5 ans… et proposer un planning.

“Alors, suivant vos idées et vos rêves j’ai pensé qu’on pourrait : aller voir une expo immersive sur le Japon, visiter la Pagode Thien Minh, parcourir le Parc Oriental de Maulévrier, aller au zoo de Beauval, préparer un voyage de rêve avec le calcul du budget pour voir quand on part, aller dans une grande fête foraine, faire une croisière en voilier sur la méditerranée, faire une sortie accro branche, avec une cabane perchée pour dormir, trouver un spot en Ardèche pour sauter d’un rocher… Et, vous ne voudriez pas aussi aller un peu chez vos amis ? On peut contacter les parents pour organiser un roulement (et gagner des temps en solo ou en duo) !

On peut faire pareil avec les travaux de bricolage à réaliser, les gens qu’on a envie de voir, etc…

Maintenant que je vois bien le planning, ca me permet de faire de vrais choix, en considérant les besoins de chacun, en me renseignant sur le temps de trajets, le budget éventuel… et de réaliser s’il reste des temps OFF ou pas (Alerte : c’est mieux s’il y en a !). Ah cool, c’est comme si structurer un minimum permettait de répartir et de libérer du temps, et de la charge mentale… du coup je gagne en liberté ! Hé ! C’est pas çà qu’elle avait dit Ophélie ?!! La liberté c’est d’avoir des choix. Bonnes vacances !

Ca fait quoi d’avoir un caillou dans sa chaussure ?

Ça fait mal, ça blesse, on court moins vite, des fois on court pareil mais c’est plus dur… »

Intairvenir poure là sansibilisasion ô troubeles 10, cé ce ke gé fé illère aveque leu cépétésse de larbrèle.

Les handicaps invisibles sont partout autour de nous, parce qu’on n’est pas des robots. Et même du coup : on a tous des handicaps.

Du coup, si je fais la course avec un copain et que je gagne : Je peux être fière de moi, et soutenir l’autre. Je peux être content.e, et soucieux.se de son état d’esprit. Parce que si ça se trouve : j’ai gagné mais mon copain avait un caillou dans sa chaussure.

⚠️ Ça fonctionne aussi très bien pour les adultes : mon collègue qui a fait une faute dans son rapport, ma boss qui ne retient pas les visages, mon voisin qui crie tout le temps, le chauffard qui n’a pas fait attention… Je peux être intransigeant.e et exiger la perfection, ou me décaler en considérant l’autre, réellement : a-t-il tous les outils nécessaires ? Est-elle capable de réaliser cette tâche ? Quelles sont les difficultés personnelles de chacun.e ? Et dans ce contexte : est-ce que je peux favoriser la vie de l’autre ? Est-ce que je suis capable de l’aider à se valoriser ?

🤝Le choix de la qualité de la relation, c’est la seule chose qui compte pour respecter vraiment « l’autre », dans ce qu’il ou elle vit, dans son entièreté, dans son intégrité.

🥜 Alors hier : j’ai semé des graines de bienveillance, de compréhension, d’empathie… aux élèves de primaire de l’école des Molières à l’Arbresle. On a parlé dyslexie, dysgraphie, dysorthographie, dyscalculie, et trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité. Du coup, on a parlé d’hérédité, d’adaptation, de fatigue, d’efforts vains, de soutien, d’intelligences multiples… 🌱🙏

💡Je suis Ophélie Giraud, coach parentale, formatrice en communication positive & ingénieure pédagogique.
👪 J’accompagne les parents vers une vie de famille plus sereine : parentalité positive, organisation du quotidien, partages des tâches en famille !
👶 Je forme les professionnelles de l’enfance vers une posture éducative positive, et une relation apaisée avec les parents.
🧑‍🏫 J’aide les formatrices et formateurs à prendre confiance dans leur posture et à dynamiser leurs formations.

 

On s’appelle ? Prenez RDV en ligne !

« Ça fait quoi d’avoir un caillou dans sa chaussure ?

Ça fait mal, ça blesse, on court moins vite, des fois on court pareil mais c’est plus dur… »

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Les handicaps invisibles sont partout autour de nous, parce qu’on n’est pas des robots. Et même du coup : on a tous des handicaps.

Du coup, si je fais la course avec un copain et que je gagne : Je peux être fière de moi, et soutenir l’autre. Je peux être content.e, et soucieux.se de son état d’esprit. Parce que si ça se trouve : j’ai gagné mais mon copain avait un caillou dans sa chaussure.

⚠️ Ça fonctionne aussi très bien pour les adultes : mon collègue qui a fait une faute dans son rapport, ma boss qui ne retient pas les visages, mon voisin qui crie tout le temps, le chauffard qui n’a pas fait attention… Je peux être intransigeant.e et exiger la perfection, ou me décaler en considérant l’autre, réellement : a-t-il tous les outils nécessaires ? Est-elle capable de réaliser cette tâche ? Quelles sont les difficultés personnelles de chacun.e ? Et dans ce contexte : est-ce que je peux favoriser la vie de l’autre ? Est-ce que je suis capable de l’aider à se valoriser ?

🤝Le choix de la qualité de la relation, c’est la seule chose qui compte pour respecter vraiment « l’autre », dans ce qu’il ou elle vit, dans son entièreté, dans son intégrité.

🥜 Alors hier : j’ai semé des graines de bienveillance, de compréhension, d’empathie… aux élèves de primaire de l’école des Molières à l’Arbresle. On a parlé dyslexie, dysgraphie, dysorthographie, dyscalculie, et trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité. Du coup, on a parlé d’hérédité, d’adaptation, de fatigue, d’efforts vains, de soutien, d’intelligences multiples… 🌱🙏

💡Je suis Ophélie Giraud, coach parentale, formatrice en communication positive & ingénieure pédagogique.
👪 J’accompagne les parents vers une vie de famille plus sereine : parentalité positive, organisation du quotidien, partages des tâches en famille !
👶 Je forme les professionnelles de l’enfance vers une posture éducative positive, et une relation apaisée avec les parents.
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L’urgence de la joie !

Le covid ou la covid (Je n’ai pas cherché à comprendre) nous ramène à notre état d’humain : oui, nous sommes mortels.

Oui, on s’acharne trop souvent avec notre médecine occidentale à lutter contre la vieillesse, contre des maladies que nous créons à grands coups d’expériences chimiques pour créer des pesticides et des traitements…

Vous me direz : facile à dire car tu n’as perdu personne du covid. Oui, et je ne connais personne qui a perdu quelqu’un du covid. Je ne dis pas pour autant que cela n’existe pas : je lis les témoignages des médecins, j’écoute des amis aide soignants, kiné respiratoire… qui eux, voient les morts et font des choix dramatiques entre les malades.

Oui et pour autant, ce covid nous rappelle notre humanité : mortelle. Et sociable.
Parce que les services psy sont saturés, les humains épuisés, esseulés, se meurent d’isolement. Nos anciens meurent seuls. Nos malades meurent seuls. Les survivants sont seuls avec leur deuil… et nos enfants s’adaptent seuls.

Nous avons beau essayer d’expliquer, de justifier, ce covid et les mesures associées ont des conséquences sur nos enfants, comme sur nous. Les études viennent l’étayer, mais nul besoin de sondage pour observer que les enfants ne fêtent plus leur anniversaire, ne s’invitent plus, se touchent moins, ne rient plus autant.

Dans ce marasme, nous parents devons rester forts. Ils en ont besoin. Et nous en avons besoin.

J’entends et je lis beaucoup ces temps-ci des témoignages de la colère qui grondent… et même si elle est légitime, – rappelons que la colère indique un besoin de changement ! – elle provoque aussi la sécrétion de cortisol… qui inhibe notre cerveau.

Alors en tant que coach parentale, mais aussi en tant que maman, j’écris ici pour me rappeler et vous inciter de ne pas oublier la joie ! Se lever chaque matin en se câlinant, organiser des moments de partage, pensé à la légèreté. Pas besoin de gros moyens ou de mises en œuvre exceptionnelles… Danser dans le salon, jouer à cache-cache derrière les rideaux, boire une tisane le soir, choisir et regarder un film en famille…

Que ce marasme ambiant ne vous submerge pas, ni vous, ni vos enfants.
Prenez soin de vous, faites-vous du bien ♡

Ophélie Giraud
Coach parentale et surtout maman

Crédit photo @elventhorncreations
Citation Adrien Verschaere