Parentalité et Communication Positive

Gestion des vacances ?!

“Profitez bien, profites bien des vacances, reposes toi bien…”
Comme si les enfants n’allaient pas avoir besoin de manger, comme si la maison allait s’autonettoyer, comme si mon cerveau allait enfin ralentir ! Quelle angoisse !
Souffler, me reposer, déconnecter, profiter de l’instant présent…

C’est ce que je m’efforce de faire chaque jour ! Alors là, sous prétexte que je n’ai plus de contraintes horaire, je devrais me sentir libre… mais je ne demande que cela ! Ca va durer le temps de supprimer les alarmes quotidiennes qui rythment mes journées, ca va durer le 1er matin au lit… mais après… quand je vais enfin m’autoriser à lâcher prise, mon corps va enfin pouvoir se relâcher, et je vais sentir tout ce qu’il a accumulé, tout ce que j’ai mis sous le tapis !
Alors non, je vais organiser tous les jours de vacances : sorties piscine, invitations, ballades, festivals, concerts, musées… que rien ne dépasse !
Qu’est-ce qu’elle a dit la coach parentale déjà ?

« Structurer, ca permet de libérer du temps de liberté »

Ah oui mais elle parlait des contraintes du quotidien, elle parlait de l’organisation de la maison, elle parlait de coopération, elle parlait de responsabiliser les enfants, de leur permettre de faire à leur manière…
Arf, j’ai pas l’impression d’être en phase avec ses conseils du coup… Sauf si…
Et si je les appliquais aux vacances ? J’ai un peu de temps… je peux réfléchir au quotidien : qu’est-ce qui est indispensable tous les jours ? Qu’est-ce que chaque enfant peut faire ?

Je vais établir un emploi du temps pour la gestion de la maison, oui même si ce sont les vacances ! Et en intégrant des moments de détente et des activités structurées. De cette façon, je pourrai profiter pleinement de chaque instant tout en maintenant une certaine organisation. C’est parti !

Les tâches domestiques : Tous les jours, inévitablement, il faut lancer 1 lave vaisselle. On va le faire quand ? Enfin, c’est pas le mettre en route le problème… Alors, reformulons : on va le vider quand ? Le matin au réveil ? bof. En plus je me lève avant les enfants donc ils ne le feront jamais. Avant le repas du midi ? Comme cela on met directement la table, pas bête ! Avant le repas du soir ca fonctionne aussi ! Du coup, si je réfléchis avec le temps qu’il tourne, il faut le lancer déjà forcément après le repas du midi, pour qu’il soit débarrassé avant le repas du soir. 2 bonus : mettre la table en même temps, ET il sera vide pour que chacun le remplisse en débarrassant sa place, génial !
Je l’écris sur les routines du jour :
Après le diner : Lancer le lave vaisselle.
Avant le déjeuner : débarrasser le lave vaisselle.
Si nécessaire (vu qu’on est nombreux avec les vacances) : lancer le lave vaisselle après déjeuner et le débarrasser avant le diner.
Une bonne chose de faite ! Je peux réfléchir pour toutes les tâches courantes de la même manière, me voilà la grand cheffe de la coordination d’une équipe autonome, la classe !

Maintenant, j’en parle aux enfants :
“mes chéris, on veux tous profiter des vacances, et on va limiter les corvées pour chacun. L’idée c’est qu’on fonctionne en équipe avec des tâches bien définies.
Par exemple j’ai réfléchis que pour le lave vaisselle, ON va devoir forcément le débarrasser tous les jours, au moins 1 fois. J’ai réfléchis que l’idéal est de le faire avant le déjeuner.
Voici un planning avec tous les jours de la semaine : inscrivez vos prénoms sur les jours où vous le ferez SVP. On compte les uns sur les autres pour avoir des couverts propres !”
Si vous ne voulez pas vous inscrire, ne vous inquiétez pas : je déciderai pour vous !

Les sorties : Facile, au lieu de penser toute seule et de procrastiner, j’organise un conseil de famille.
“Je n’ai pas envie de décider toute seule des activités des vacances, et peut être que vous n’avez pas envie de bouger. Alors, je voudrais faire la liste de vos idées et envies. On verra ensuite le budget et le temps que ca représente. Je note toutes vos idées !”
“Allez au Japon, voir des pandas, manger des sushis, faire du manège, grimper aux arbres, sauter dans le vide, nager avec des dauphins…”
“Oui, oui, je note. C’est le temps de rêver ! On réfléchira ensuite !”

Bon maintenant que j’ai leurs idées, j’ajoute les miennes : dormir dans un arbre, marcher seule sur Compostelle, faire une soirée pyjama/vin blanc* avec mes amies… et là, j’ai de la matière pour structurer les vacances !
Chercher à s’approcher du rêve, établir un budget pur l’année prochaine, ou dans 5 ans… et proposer un planning.

“Alors, suivant vos idées et vos rêves j’ai pensé qu’on pourrait : aller voir une expo immersive sur le Japon, visiter la Pagode Thien Minh, parcourir le Parc Oriental de Maulévrier, aller au zoo de Beauval, préparer un voyage de rêve avec le calcul du budget pour voir quand on part, aller dans une grande fête foraine, faire une croisière en voilier sur la méditerranée, faire une sortie accro branche, avec une cabane perchée pour dormir, trouver un spot en Ardèche pour sauter d’un rocher… Et, vous ne voudriez pas aussi aller un peu chez vos amis ? On peut contacter les parents pour organiser un roulement (et gagner des temps en solo ou en duo) !

On peut faire pareil avec les travaux de bricolage à réaliser, les gens qu’on a envie de voir, etc…

Maintenant que je vois bien le planning, ca me permet de faire de vrais choix, en considérant les besoins de chacun, en me renseignant sur le temps de trajets, le budget éventuel… et de réaliser s’il reste des temps OFF ou pas (Alerte : c’est mieux s’il y en a !). Ah cool, c’est comme si structurer un minimum permettait de répartir et de libérer du temps, et de la charge mentale… du coup je gagne en liberté ! Hé ! C’est pas çà qu’elle avait dit Ophélie ?!! La liberté c’est d’avoir des choix. Bonnes vacances !

Ca fait quoi d’avoir un caillou dans sa chaussure ?

« Ça fait quoi d’avoir un caillou dans sa chaussure ?

Ça fait mal, ça blesse, on court moins vite, des fois on court pareil mais c’est plus dur… »

Intairvenir poure là sansibilisasion ô troubeles 10, cé ce ke gé fé illère aveque leu cépétésse de larbrèle.

Les handicaps invisibles sont partout autour de nous, parce qu’on n’est pas des robots. Et même du coup : on a tous des handicaps.

Du coup, si je fais la course avec un copain et que je gagne : Je peux être fière de moi, et soutenir l’autre. Je peux être content.e, et soucieux.se de son état d’esprit. Parce que si ça se trouve : j’ai gagné mais mon copain avait un caillou dans sa chaussure.

⚠️ Ça fonctionne aussi très bien pour les adultes : mon collègue qui a fait une faute dans son rapport, ma boss qui ne retient pas les visages, mon voisin qui crie tout le temps, le chauffard qui n’a pas fait attention… Je peux être intransigeant.e et exiger la perfection, ou me décaler en considérant l’autre, réellement : a-t-il tous les outils nécessaires ? Est-elle capable de réaliser cette tâche ? Quelles sont les difficultés personnelles de chacun.e ? Et dans ce contexte : est-ce que je peux favoriser la vie de l’autre ? Est-ce que je suis capable de l’aider à se valoriser ?

🤝Le choix de la qualité de la relation, c’est la seule chose qui compte pour respecter vraiment « l’autre », dans ce qu’il ou elle vit, dans son entièreté, dans son intégrité.

🥜 Alors hier : j’ai semé des graines de bienveillance, de compréhension, d’empathie… aux élèves de primaire de l’école des Molières à l’Arbresle. On a parlé dyslexie, dysgraphie, dysorthographie, dyscalculie, et trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité. Du coup, on a parlé d’hérédité, d’adaptation, de fatigue, d’efforts vains, de soutien, d’intelligences multiples… 🌱🙏

💡Je suis Ophélie Giraud, coach parentale, formatrice en communication positive & ingénieure pédagogique.
👪 J’accompagne les parents vers une vie de famille plus sereine : parentalité positive, organisation du quotidien, partages des tâches en famille !
👶 Je forme les professionnelles de l’enfance vers une posture éducative positive, et une relation apaisée avec les parents.
🧑‍🏫 J’aide les formatrices et formateurs à prendre confiance dans leur posture et à dynamiser leurs formations.

 

On s’appelle ? Prenez RDV en ligne !

Pas de bon cadeau !

Parfois je sens une tension entre nous,
je ne me sens pas libre d’être qui je suis,

Je crois devoir me restreindre dans mes partages…
C’est mon impression et c’est difficile de l’expliquer.

Parfois j’aimerais savoir te dire,
Je voudrais simplement clarifier,
Et me sentir profondément en lien avec toi…
Mais j’ai du mal à trouver les bons mots ou peur de te blesser.

Alors cette année, je t’offre mon envie de lien avec toi.
Je t’offre mon intention à illuminer notre relation.
Avec amour, et guider par une pro de la communication,
Je t’invite à accepter ma proposition de RV.

A l’Arbresle, à Montrottier, ou à domicile,
Je vous propose un espace bienveillant où j’accompagne votre dialogue pour une ouverture de coeur à coeur !

Ophélie Giraud
ஐﻬ Positiv’attitude ஐﻬ

1 GPS à 2 voix !

« Tournez à droite !  » et « tournez à gauche ! »
Imaginez que votre GPS vous indique 2 directions contraires, ou tout simplement pas identiques… Faites l’exercice 😉

Vous arrivez à un carrefour, et une voix vous indique de « tourner à gauche » et une autre de « tourner à droite ».
Que faites vous ? Pour peu qu’il y ait des embouteillages, un RV important à la clef, et des enfants impatients à l’arrière… On peut avoir une vague de panique !
Puis avec nos gros cerveaux d’adulte, on analyse, on regarde la carte, on s’arrête dès qu’on peut pour comprendre et trouver la bonne direction.
Cela demande un retour au calme, de l’analyse, de demander de l’aide peut être.

Avec les consignes pour nos enfants, c’est une situation qu’on peut leur faire subir, sans y penser :
Si c’est OK pour maman de jouer aux billes dans le salon, mais que pour l’autre parent c’est clairement non : Que puis-je faire en présence des 2 ?
Si je dois finir mon assiette avec papa mais que pour l’autre parent ce n’est pas si grave : Dois je la finir quand les 2 sont à table ?
Comment votre enfant peut il décider qui il doit suivre ?
Il reste tétanisé, à vous regarder l’un l’autre… sans savoir quoi faire ? Il se met à s’énerver, à paniquer, à crier… et vous ne compreniez pas ?

Trouver de la justesse et instaurer une harmonie parentale peut demander des efforts pour chaque parent : on ne cherche pas un compromis mais un consensus !
Ce que vous y gagner ? de la sérénité pour vos enfants, un espace paisible où ils savent que le GPS n’indiquera pas 2 directions différentes.

J’accompagne les couples à identifier et définir des règles de vie commune, selon les valeurs et dans le respect des besoins de chacun.

Ophélie Giraud
Communication Positive – Coaching & Formation

Soyez factuel ;)

« Ranger sa chambre : ça veut dire qu’il n’y ait plus rien par terre ! »
Qu’est-ce que j’étais fière de moi quand j’ai dit cela à mes 2 petits bonhommes !
Je venais de découvrir la parentalité positive et j’appliquais à la lettre ! Et quelle surprise quand je suis revenue au bout de 20 minutes !
Ça fonctionne ! Le sol était nickel ! Mes 2 petits loups avaient consciencieusement empilés tous les jouets… dans leurs lits. Une montagne de playmobil, de légo, de pièces de bois, de petites voitures et de pièces de puzzle. Outch.
Avec son cerveau en développement, un enfant est factuel, très factuel. Je repense à cette maman dépitée dont la petite puce dessinait sur les feuilles… des plantes de la maison !
En RV de soutien parental, je vous explique pourquoi, je vous suggère plusieurs idées, et on s’entraine !
Mon rôle est de vous donner les clefs (et souvent je vous en donne plein dès le 1er RV !!) et surtout de vous donner ou redonner confiance en vous !
On travaille la posture, le ton de la voix, le choix des mots… pour gagner en clarté, en justesse, et du coup en efficacité !
C’est cela pour moi, la parentalité positive : C’est comprendre pour mieux agir, dans le respect de chacun ♡

Ophélie Giraud
ஐﻬ Positiv’attitude ஐﻬ
RV à votre domicile, en cabinet à l’Arbresle ou en visio
www.parentalitepositive.com
#parentalitepositive #coachingparental
#communicationpositive #soutienfamilial#cnv#neurosciences

Ce petit rien…

Je regarde les marques sur le sol… mon cerveau débranche : mes mains se mettent à trembler, incapables de poursuivre la préparation du repas.
Mes yeux ne voient plus que les marques sur le sol, elles envahissent tout mon champ de vision, elles s’étalent sur l’ensemble du sol de la maison.

Ce sol que je viens de finir de laver. Je ne vois plus qu’elles. Je vois les microbes, la saleté, je peux même sentir l’odeur de ces marques, elles sont devenus mes ennemies, elles me submergent. Le coupable est mon adversaire, mon ennemi à affronter.

Un souffle violent monte en moi et dévaste tout sur son passage, je m’entends hurler, je sens presque à quel point je suis hors de moi. C’est une explosion, une éruption volcanique que rien ne peut arrêter. Ma propre voix n’est plus sous mon contrôle, les mots horribles qui sortent de ma bouche ne sont pas conscients, et rien, rien ne peut les arrêter. C’est comme un barrage qui lâche et qui balaie tout sur son passage, comme une avalanche qui sort de ma bouche et que rien ne peut stoppée… Pas les yeux ébahis de mon enfant, pas la toute petite voix dans ma tête qui murmure stop… rien…

Au bout d’un temps qui semble infini, mon corps prend le dessus et tape : dans le mur, qu’importe qu’il soit en placo ou en béton, il n’y a aucune conscience du danger, c’est juste trop. Comme quand on voit quelqu’un en danger et qu’on se lance dans la mêlée, comme se jeter dans un incendie pour sauver ses proches, comme faire barrage de son corps pour protéger un enfant d’un accident… Le corps réagit, sans réflexion construite. Je te vois traverser et je vois la voiture arriver : je t’attrape par le col pour te ramener. Le corps sait.
Parce que notre cerveau supérieur se met en veille pour laisser notre cerveau archaïque gérer notre survie.

Survivre, c’est ce que je fais depuis des années. J’ai organisé un fonctionnement en mode robot : toute la gestion de la maison, du quotidien, des trajets d’école et de la crèche, l’organisation pour mon travail, les soins des enfants. Tout est méthodique, planifié, sur la liste du soir de mes enfants, j’ai écrit de leur faire un bisou. Je sors le repas du soir du congélateur le matin, j’enchaîne les marathons : celui du matin pour déposer tout le monde à bon port, celui de mon travail, celui de fin de journée pour récupérer les enfants à l’heure, et j’étais là, dans le dernier : celui du soir. Celui où il faut rentrer, ranger, nettoyer, commencer les devoirs, préparer le repas… avant de gérer le nettoyage de la cuisine, débarrasser le repas, laver les enfants, les coucher… et donc leur faire un bisou.

A ce marathon là, ce soir-là, s’ajoutera la gestion de ma crise. Quand après, avec les dernières forces de ma rage, j’aurai re-nettoyé le sol, couvert donc des marques de semelle de mon dernier, qui a marché dans la merde de mon chien. Cette merde devant laquelle je passe et repasse plusieurs fois ces derniers jours en me disant « il faut que je la ramasse ». Raté.

Quand la rage s’épuise et que le corps lâche, l’émotion d’en dessous arrive, dévastatrice elle aussi, et je pleure, en boule, dans un coin de mon salon mouillé. C’est le moment où ils reviennent dans mon champ de vision : ces petits êtres sortis de mon ventre, et capable de me provoquer mes plus énormes débordements.

C’est là, toute minable dans mon salon, que pourrait se terminer cette crise : en gros câlins et plates excuses… mais c’est sans compter sur la vague de culpabilité qui arrive ensuite, qui devient obsédante, qui occulte le plaisir…
On n’apprécie pas la beauté d’un paysage après un incendie.

Souvent c’est là que les parents me contactent : pour me demander comment éteindre le prochain incendie… et quand ils apprennent qu’il va falloir aussi regarder ce qui a allumé le feu, et travailler en préventif, c’est dur.

Je le sais, c’est un travail de chaque jour quand on n’a pas appris.
Mais on peut, ca, je vous le certifie.

Ophélie Giraud
Coach parentale & formatrice
www.parentalitepositive.com
#defibrutal

Soyez un bon GPS !

Je me perds tout le temps !
Je me rappelle rarement d’un itinéraire et je suis donc totalement dépendante de mon GPS. Je me souviendrai toujours de cette sensation de vide le jour où je suivais aveuglément les indications routières pour éviter les embouteillages et arriver au plus tôt à destination. Je bifurquai gaiement d’une ruelle a une autre, ignorant totalement où j’étais… quand mon téléphone s’est éteint. Black out.
Je ne savais pas du tout où j’étais donc, mais maintenant je ne savais plus du tout où aller, et j’étais sans ressource pour contacter qui que ce soit au secours.
Mais même avec le GPS, en piéton, j’ai déjà tourné en rond pendant 1h30 avec mon téléphone a la main, des gros sacs à chaque bras en zigzagant dans les rues de Lyon, absolument incapable de me repérer et de comprendre le sens d’où je devais aller.

Vous êtes le GPS de votre enfant. Il ne connait pas encore les codes sociaux, il découvre chaque jour de nouveaux environnements, de nouvelles personnes, de nouvelles règles…
Quand vous bugguez, il est totalement perdu.
Quand vous hésitez, il ne sait pas où aller.

Alors, pensez y la prochaine fois que vous ferez part d’une demande à votre enfant :
-> soyez fiable : prenez soin de votre niveau de batterie et adaptez vos attentes ❤
-> soyez clair.e : vous êtes sur.e de ce que vous attendez d eux ?
Alors guidez les bien ⬆️
-> soyez positif ! Sinon c’est comme si votre gps disait « ne tournes pas a droite ! »

Ophélie Giraud
Coach parentale
www.parentalitepositive.com
#defibrutal

J’ai choisi la douceur !

« Il fait un caprice ! Tu ne dis rien ? Ah les parents de maintenant laissent tout passer… Bah réagis ! On ne va pas le laisser nous répondre ! Quand il sera ado tu vas voir ! Faut le cadrer maintenant ! »

Oui je ne dis rien, parce que c’est compliqué pour moi de te répondre, de te raconter ce que j’ai appris et tout ce que je crois sur l’éducation des enfants.
Que ce mélange subtil d’autorité et d’écoute, d’accompagnement et d’apprentissage du respect prend du temps…

C’est sûr que si je lui mettais une bonne fessée, il stopperait immédiatement. Si je m’énervais et que je le punissais, il cesserait ce comportement qui te dérange.
Ce comportement me dérange aussi, mais j’ai choisi une autre voie, plus délicate, plus difficile. Ce n’est pas un renoncement, et ce n’est pas de la faiblesse.

J’ai choisi d’être dans une position de guide, en montrant la direction et en accompagnant, plutôt qu’en poussant ou en tirant avec force pour le faire avancer. J’ai choisi d’être à l’écoute du besoin caché derrière ce que tu appelles « caprice » : je décode, je tente…

Ça prend du temps et ça me demande de l’énergie, de l’aide parfois. S’il m’arrive de faiblir et que je craque, en m’énervant ou en renonçant, ce n’est pas parce que mon choix est une erreur. C’est parce que j’apprends encore mes propres limites, mon propre respect. J’apprends à être à mon écoute et à décoder mes besoins. Je ne suis pas laxiste, et je ne suis pas faible. J’ai simplement choisi de prendre un autre chemin, un autre positionnement. C’est difficile oui, mais c’est un vrai choix.

Tu as le droit de ne pas être d’accord, tu as le droit de penser que je me trompe, mais ce n’est pas ce que tu appelles un caprice de ma part. Tu as donc un choix à faire aussi : faire preuve du respect dont tu parles tant en respectant mon choix. On peut alors discuter et je te dirai comment me soutenir. Ou me laisser faire à ma manière, avec mes craquages, sans porter de jugement.

Je te remercie de m’avoir écouté.

« Parfois dans la vie, on a juste besoin d’un coup de pouce »

Ophélie Giraud – coach parentale et formatrice pour les professionnels de l’enfance.

L’urgence de la joie !

Le covid ou la covid (Je n’ai pas cherché à comprendre) nous ramène à notre état d’humain : oui, nous sommes mortels.

Oui, on s’acharne trop souvent avec notre médecine occidentale à lutter contre la vieillesse, contre des maladies que nous créons à grands coups d’expériences chimiques pour créer des pesticides et des traitements…

Vous me direz : facile à dire car tu n’as perdu personne du covid. Oui, et je ne connais personne qui a perdu quelqu’un du covid. Je ne dis pas pour autant que cela n’existe pas : je lis les témoignages des médecins, j’écoute des amis aide soignants, kiné respiratoire… qui eux, voient les morts et font des choix dramatiques entre les malades.

Oui et pour autant, ce covid nous rappelle notre humanité : mortelle. Et sociable.
Parce que les services psy sont saturés, les humains épuisés, esseulés, se meurent d’isolement. Nos anciens meurent seuls. Nos malades meurent seuls. Les survivants sont seuls avec leur deuil… et nos enfants s’adaptent seuls.

Nous avons beau essayer d’expliquer, de justifier, ce covid et les mesures associées ont des conséquences sur nos enfants, comme sur nous. Les études viennent l’étayer, mais nul besoin de sondage pour observer que les enfants ne fêtent plus leur anniversaire, ne s’invitent plus, se touchent moins, ne rient plus autant.

Dans ce marasme, nous parents devons rester forts. Ils en ont besoin. Et nous en avons besoin.

J’entends et je lis beaucoup ces temps-ci des témoignages de la colère qui grondent… et même si elle est légitime, – rappelons que la colère indique un besoin de changement ! – elle provoque aussi la sécrétion de cortisol… qui inhibe notre cerveau.

Alors en tant que coach parentale, mais aussi en tant que maman, j’écris ici pour me rappeler et vous inciter de ne pas oublier la joie ! Se lever chaque matin en se câlinant, organiser des moments de partage, pensé à la légèreté. Pas besoin de gros moyens ou de mises en œuvre exceptionnelles… Danser dans le salon, jouer à cache-cache derrière les rideaux, boire une tisane le soir, choisir et regarder un film en famille…

Que ce marasme ambiant ne vous submerge pas, ni vous, ni vos enfants.
Prenez soin de vous, faites-vous du bien ♡

Ophélie Giraud
Coach parentale et surtout maman

Crédit photo @elventhorncreations
Citation Adrien Verschaere

Confinement

Pas facile de changer de mode et de rythme de vie en ce moment… avec un cocktail d’émotions sous-jacentes :
– la peur : de la mort pour ses proches, pour soi-même… la peur de ne pas être à la hauteur pour aider ses enfants, la peur de l’avenir…
– la colère : parce que c’est frustrant de ne pas avoir le choix, parce que le quotidien vient bousculer nos habitudes, parce qu’on ne peut pas tout faire !
– la tristesse : de ne pas voir ses proches, d’être confiné alors qu’il fait si beau (je crois que la météo annonce la neige ^^)
– la joie : de se voir libérer du poids du rythme quotidien et des impératifs de nos modes de vie…


Il faut accueillir toutes nos émotions, toutes les parts de nous qui vivent les choses différemment, accepter que tout se mélange, mais que tout a le droit d’être là, que nous sommes ces êtres humains multi-facettes et ambivalents. 

Un petit rappel rapide entre les émotions citées et les besoins : 

– Peur = besoin de protection
Je mets en oeuvre ce qui me rassure, et tant pis pour ce qu’en pense les autres. Pour me sentir protéger : je mets un masque si je sors, je désinfecte mes poignées, je reste chez moi, je refuse d’ouvrir même aux amis… Pas toujours évident mais j’accepte d’écouter mon besoin, et j’oeuvre à le combler. 
Ce peut être aussi savoir que ses proches sont à l’abri, rappelez les consignes, contactez des services d’aide pour les personnes fragiles…

– Colère = besoin de changement
Changer quand on est sous cette contrainte et ce risque, c’est dur. Mais je peux faire des choix qui me conviennent : choisir de ne pas faire tout le travail demandé par les profs (et accueillir son incapacité à devenir un super prof multi-niveaux sans formation), choisir la durée, le moment du temps scolaire, choisir de prévoir de vrais temps OFF : vidéo de yoga, musique de méditation, initiation Qi Gong, des temps de défoulement aussi avec du sport, des jeux, et aussi choisir de ne rien faire : regarder pousser les fleurs, écouter les oiseaux, contempler en silence ses enfants jouer (ou se disputer)…
La colère peut être aussi de vouloir faire autrement pour poser les règles avec les enfants, de se sentir moins dépassé par leurs comportements… Je vous renvoie aux outils que je vous propose régulièrement, et à une web-conférence gratuite et en live que j’organise ce soir à partir de 20h.

– Tristesse = besoin de réconfort
Je contacte mes proches, je découvre les appels vidéo, les web-conférences entres amis, je tiens un journal de bord, on se fait des câlins, on écrit des cartes, on dessine sa tristesse, on accepte de pleurer, on partage ses angoisses… et on découvre que ca fait du bien d’en parler, de se sentir moins seul.e.
Et si on ne trouve pas de soutien parmi ses co-confinés, on peut aussi oser prendre une peluche et on la serre fort… on s’imagine petit enfant et qu’on est en train de se câliner, de s’apporter de la sécurité : on ne se laisse pas tomber.

– Joie = besoin de partage
Créer des vidéos à envoyer à vos proches, inventer des jeux en famille, téléphoner aux amis, participez à des web-conférences ou apéro-virtuels, écrivez, chantez à votre fenêtre… C’est en osant sortir de sa zone de confort qu’on fait les plus belles découvertes ! 

Sentez vous libre de commenter et de partager vos émotions, et vos idées pour combler vos besoins !

J’organise des web-réunions de parents. Retrouvez les prochaines sur la page agenda.

Pour recevoir les prochaines, voici un lien pour vous inscrire : https://forms.gle/rLNMHAq8PTr6M1h26

Egalement, ne restez pas seul.e avec vos difficultés, si vous sentez que vous avez besoin de soutien, envoyez moi un SMS ou un mail avec ce qui coince et l’âge de vos enfants, je vous répondrai au plus vite de mes possibilités, et gratuitement.

Sentez vous libre de me contacter !